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  Ahmed Madani

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Ahmed Madani | Paradis Blues de Shenaz Patel

Après Architruc de Robert Pinget, créé en 2004 au CDN de l’Océan Indien, suivi de L’Improbable vérité du monde en 2006 et d’Ernest, ou comment l’oublier en mars 2009 au Théâtre de l’Est parisien, voici la Compagnie Ahmed Madani de retour avec Paradis Blues de Shenaz Patel, un texte écrit à partir de la vie tumultueuse de Miselaine Soobraydoo, comédienne et metteur en scène mauricienne.

Né en 1952 à Remchi en Algérie, Ahmed Madani vit en France depuis 1959. Tôt attiré par le théâtre, cet autodidacte participe de 1977 à 1984 à l’aventure du Théâtre du Mantois. Au sein de cette compagnie sise à Mantes-la-Jolie, il lie rapidement sa pratique de comédien à celle d’auteur en écrivant cinq pièces qui sont toutes portées à la scène. "Je n’ai pas choisi l’écriture dramatique, dira-t-il, c’est elle qui m’a choisi. Elle est née du plateau, c’est par lui que les mots ont surgi."

Soucieux de développer une démarche "d’auteur en scène", il fonde sa propre compagnie, Madani Compagnie, écrit une dizaine de pièces et signe une vingtaine de mises en scène. Quatre de ses pièces ont été publiées et trois spectacles ont fait l’objet d’une diffusion télévisée. De 1987 à 1989, il crée et dirige le Festival Big Bang Banlieue.

Nommé directeur du Centre dramatique de l’Océan Indien de 2003 à 2007, un lieu où sont régulièrement associés des artistes et techniciens d’Afrique du Sud, de Namibie, de Madagascar, du Mozambique, des Comores, d’Ile Maurice, d’Inde, de Mayotte et d’Australie, il y a poursuivi sa quête d’un théâtre poétique, citoyen et populaire, à l’écoute de son temps, avant de reprendre ses activités au sein de sa compagnie.

"J’ai écrit ma première pièce personnelle à 33 ans par amour pour la femme de ma vie, confiera Ahmed Madani. C’est une pièce de guerre déguisée en lettre d’amour. Je n’écris que des pièces de guerre car la guerre fait rage dans le plus grand des silences." "Le silence, qui selon lui, tue plus fort que les armes". (Ahmed Madani, Photo © FL Athénas)


Théâtre publié

 Ernest ou comment l’oublier
(Paris, L’École des loisirs, 2008)
 Petit garçon rouge suivi de Voyage à la mer
(Arles, Actes Sud-Papiers, 2001 )
 Méfiez-vous de la pierre à barbe
(Actes Sud, 2001)
 Rapt
(Rouen, Médianes, 1993)
 Il faut tuer Sammy
(L’École des Loisirs, 1997)
 Sa majesté des mouches (Traduction)
de William Golding
Adaptation théâtrale de Nigel Williams
Texte français d’Ahmed Madani
(L’École des loisirs, 2001)

 


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