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  Fespaco 2017

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Le Maroc et le Sénégal sont les principaux vainqueurs de cette édition du Fespaco avec cinq des principaux prix. L’Étalon d’or du Fespaco 2017 a récompensé Félicité d’Alain Gomis (Sénégal), déjà lauréat du même prix pour Tey en 2013. L’Étalon d’argent est allé à L’Orage africain - Un continent sous influence de Sylvestre Amoussou (Benin) et celui de bronze à A Mile in my Shoes de Saïd Khallaf (Maroc).
Le prix du meilleur documentaire a été décerné à Kemtiyu Séex Ant d’Ousmane William Mbaye (Sénégal), le Poulain d’or du court métrage à Hyménée de Violaine Maryam Blanche Bellet (Maroc) et le Trophée de la meilleure série télévisée à Tundu Wundu d’Abdoulahad Wone (Sénégal).

Sur 950 films soumis, le 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) présentait 105 films sélectionnés dans les différentes sections de la compétition officielle (longs métrages, courts métrages, documentaires, séries TV, films d’écoles). Ce à quoi il convient d’ajouter 56 films hors compétition, dont 34 longs métrages du Panorama et 15 dans la section L’Afrique vue par...

Le jury longs métrages, présidé cette année par l’ancien directeur du Centre cinématographique marocain Noureddine Saïl, avait à choisir parmi 20 longs métrages en compétition pour l’Etalon d’or de Yennenga. Outre le Burkina Faso, le pays hôte présent avec trois films de jeunes réalisateurs, et l’Algérie, le Maroc et la Côte d’Ivoire, présents avec deux longs métrages chacun, il fallait compter avec Lilia, une fille tunisienne de Mohamed Zran, Félicité du Franco-Sénégalais Alain Gomis, Grand Prix du jury au Festival de Berlin cette année, Praising the Lord Plus One du Ghanéen Kwaw Paintsil Ansah et L’Orage africain – Un continent sous influence du Béninois Sylvestre Amoussou.

L’Algérie était représentée par Le Puits de Lotfi Bouchouchi et Les Tourments de Sidali Fettar, en compétition, Le Tableau troué de Djamel Azizi figurant pour sa part dans le Panorama, hors compétition.
Il y avait lieu de relever la présence du Niger, absent depuis plus de 30 ans et de retour avec Zin’Naariya (L’Alliance d’or) de Rahmatou Keita.

Parmi les séances spéciales, trois films étaient projetés sous forme d’hommages. Il s’agit de Sembène !, consacré au cinéaste sénégalais Ousmane Sembène et signé Samba Gadjigo et Jason Silverman (Sénégal, 2015), Tahar Cheriaa, A l’ombre du baobab de Mohamed Challouf (Tunisie, 2015), portrait du fondateur des Journées cinématographiques de Carthage en 1966, et de Destin commun, hommage a 3 éclaireurs du 7e art de Stéphane Vieyra (Sénégal) le fils de Paulin Soumanou Vieyra pionnier du cinéma africain avec Afrique sur Seine (1955).

Avec 100.000 spectateurs attendus, l’édition 2017 proposait quelque 450 séances de projections et un colloque sur le thème de ‘’Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel’’ (28 fév.). Le chanteur de reggae ivoirien Alpha Blondy a été la grande attraction de la cérémonie d’ouverture.

 25 février - 5 mars 2017, 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco)


Le Palmarès

 Étalon d’or : Félicité d’Alain Gomis (Sénégal)
 Étalon d’argent : L’Orage africain- un continent sous influence de Sylvestre Amoussou (Benin)
 Etalon de bronze : A Mile in my Shoes de Saïd Khallaf (Maroc)
 Prix du meilleur documentaire : Kemtiyu Séex Anta d’Ousmane William Mbaye (Sénégal)
 Poulain d’or du court métrage : Hyménée de Violaine Maryam Blanche Bellet (Maroc)
 Trophée de la meilleure série télévisée : Tundu Wundu d’Abdoulahad Wone (Sénégal)


Compétition officielle : fiction longs métrages (20 films)


A Mile in my Shoes de Saïd Khallaf (Maroc)
Aisha de Chande Omar (Tanzanie)
A la recherche du pouvoir perdu de Mohammed Ahed Bensouda (Maroc)
Félicité d’Alain Formose Gomis (Sénégal)
Fre de Kinfe Banbu (Éthiopie)
Frontières d’Appolline Woye Traoré (Burkina Faso)
Innocent malgré tout de Kouamé Jean De Dieu Konan/ Kouamé Mathurin Samuel Codjovi (Côte d’Ivoire)
L’Interprète d’Olivier Meliche Koné (Côte d’Ivoire)
L’Orage africain – Un continent sous influence de Sylvestre Amoussou (Bénin)
La Forêt du Niolo d’Adama Roamba (Burkina Faso)
Le Gang des Antillais de Jean Claude Barny (Guadeloupe)
Le Puits de Lotfi Bouchouchi (Algérie)
Les Tourments de Sidali Fettar (Algérie)
Life Point de Brice Achille (Cameroun)
Lilia, une fille tunisienne de Mohamed Zran (Tunisie)
Praising the Lord Plus One de Kwaw Paintsil Ansah (Ghana)
The lucky specials de Rea Rangaka (Afrique du Sud)
Thom de Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso)
Wulu de Daouda Coulibaly (Mali)
Zin’naariya ! de Rahmatou Kéïta (Niger)


Panorama hors compétition (34 longs métrages)


A l’ombre de la passion d’Ado Noël Bambara (Burkina Faso)
Adieu belle-mère de Yacouba Napon (Burkina Faso)
Ayiti mon amour de Guetty Felin (Haïti)
Ben & Ara de Nnegest Likké (USA/Ethiopie)
Carton rouge d’Augusta Bomsoya Palenfo (Burkina Faso)
Cerveau noir d’Abdoulaye Maiga Djingareye (Niger)
Demain dès l’aube de Lotfi Achour (Tunisie)
Destin trouble de Rita Ambeu et Lidia Kassa (Côte d’Ivoire/Gabon)
Edition spéciale de Cheick Abdoulaye Camara (Guinée)
Esclave et courtisane de Christian Lara (Guadeloupe)
Fidaa de Driss Chouika (Maroc)
Grave erreur de Michael M’bebele (Congo Brazzaville)
Haram El gasad de Khaled El Hagar (Egypte)
Keneen "L’autre" de Cheick Diallo (Sénégal)
Koussaw d’Ibrahima Touré (Mali)
L’Ombre de la folie de Boubacar Gakou (Mali)
La Patrie d’abord ! de Thierry Ntamack (Cameroun)
La raison du plus fort de Missa Hébié (Burkina Faso)
Lamb de Yared Zeleke (Ethiopie)
Le Pagne de Hamadou Djingarey Moussa (Niger)
Le Prix de la séduction d’Abdoul Aziz Nikiema (Burkina Faso)
Le Tableau troué de Djamel Azizi (Algérie)
Le voyage des oubliés de Sènami Kpetehogbe (Bénin)
Me A Belgian, My Mother A Ghanaian d’Adams Mensah (Ghana)
Medan Vi Lever de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
Mona d’Anthony Abuah (Nigeria)
Mrs Right Guy Adze Ugah (Afrique du Sud)
G.O (Nothing Going On) d’Arnold Aganze (Ouganda)
Ouaga Girls de Theresa Traoré Dahlberg (Burkina Faso)
Permis d’exister d’Aissata Ouarma (Burkina Faso)
Sabaab biiga de Boubakar Sidnaba Zida (Burkina Faso)
Sans regret de Jacques Gohi Trabi (Côte d’Ivoire)
Une symphonie haïtienne de Clément Ndzana (Cameroun)
Wallay de Berni Goldbat (Burkina Faso)

 


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