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  75e Festival de Cannes

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La Palme d’or du 75e Festival de Cannes est allée à Triangle of Sadness (Sans filtre) du Suédois Ruben Östlund, cinq ans après une première Palme d’or obtenue avec The Square. Le film raconte le naufrage d’une croisière de luxe où rien ne se passe comme prévu.
Le Grand Prix, ex aequo, a récompensé Close de Lukas Dhont et Des étoiles à midi de Claire Denis. Les Prix d’interprétation féminine et masculine ont été attribués à Zar Amir Ebrahimi dans Holy Spider (Les Nuits de Mashhad) d’Ali Abbasi et Song Kang-ho dans Broker, (Les Bonnes Etoiles) de Hirokazu Kore-eda. Les Huit Montagnes de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen et EO de Jerzy Skolimowski se sont vus décerner le Prix du jury, ex aequo. Decision to Leave de Park Chan-wook a décroché le Prix de la mise en scène et Boy from Heaven de Tarik Saleh celui du scénario.

Après une annulation en 2020 pour motifs sanitaires et une saison 2021 exceptionnellement déplacée au mois de juillet sous la pression de la pandémie de Covid-19, le 75e Festival de Cannes a retrouvé ses dates traditionnelles de printemps du 17 au 28 mai. C’est la dernière édition de Pierre Lescure en qualité de président du Festival. Il est remplacé par Iris Knobloch, ex dirigeante de WarnerMedia et première femme à occuper ce poste, qui prendra ses fonctions le 1er juillet et dont le mandat de trois ans couvrira les éditions de 2023 à 2025.

Dans la Sélection officielle dévoilée le 14 avril, qui "a été difficile à établir" selon Thierry Frémaux, délégué général du Festival, parmi les quelque 2.200 films soumis aux sélectionneurs, issus de 155 pays, 50 films ont d’abord été retenus, dont 18 en compétition pour la Palme d’or. 20 films ont ensuite été ajoutés, dont 3 en compétition, portant la Sélection officielle à 70 films contre près de 80 l’an dernier.

Seules trois réalisatrices étaient sur les rangs pour succéder à la Française Julia Ducournau, Palme d’or 2021 pour Titane  : les Françaises Claire Denis et Valéria Bruni Tedeschi, respectivement avec Stars at Noon et Les Amandiers et l’Américaine Kelly Reichardt avec Showing Up. Malgré le Lion d’or 2021 à Venise pour L’Évènement de la Française Audrey Diwan, L’Ours d’or à Berlin pour Alcarras de l’Espagnole Carla Simon et, plus récemment, les Oscars décernés à Coda de l’Américaine Sian Heder et à The Power of the Dog de la Néo-Zélandaise Jane Campion, la parité est encore loin entre hommes et femmes dans la production cinématographique et la distribution des prix.

Sur 21 films en compétition, dont cinq français, deux belges et deux américains, on pouvait noter la présence d’Armageddon Time de l’Américain James Gray, de Broker du Japonais Hirokazu Kore-eda, de Decision to Leave du Sud-Coréen Park Chan-wook, de R.M.N. du Roumain Cristian Mungiu, de Eo du Polonais Jerzy Skolimowski, 83 ans, de Boy from Heaven du cinéaste suédois d’origine égyptienne Tarik Saleh, de Holy Spider (Les Nuits de Mashhad) du cinéaste danois d’origine iranienne Ali Abbasi, de Leila’s Brothers de l’Iranien Saeed Roustayi et enfin de La Femme de Tchaïkovski du Russe Kirill Serebrennikov.

C’est l’acteur français Vincent Lindon qui présidait le jury parfaitement paritaire de cette édition. Il était entouré dans cette tâche par Rebecca Hall (actrice, productrice, scénariste, réalisatrice, Royaume-Uni/États-Unis), Deepika Padukone (actrice, Inde), Noomi Rapace (actrice, Suède), Jasmine Trinca (actrice, réalisatrice Italie), Jeff Nichols (réalisateur, scénariste, États-Unis), Asghar Farhadi (réalisateur, producteur, scénariste, Iran), Joachim Trier (réalisateur, scénariste, Norvège) et Ladj Ly (réalisateur, scénariste, acteur, producteur, France).

Deux cinéastes ukrainiens figuraient en sélection, hors compétition : Sergei Loznitsa pour The Natural History of Destruction, un documentaire (séance spéciale), et Maksim Nakonechnyi avec Bachennya Metelyka, un premier film retenu dans la sélection Un Certain Regard.

La réalisatrice, actrice et productrice italienne Valeria Golino présidait le Jury de la Sélection Un certain regard qui célèbre le cinéma jeune, d’auteur et de révélation.
Avec 19 films, dont trois français, deux belges, un turc, un pakistanais et un cambodgien, Un certain regard donnait à voir Mediterranean Fever de Maha Haj (Palestine), Le Bleu du caftan de Maryam Touzani (Maroc) et Harka de Lotfy Nathan (Tunisie), premier film d’un réalisateur américain d’origine égyptienne qui met en scène Ali, un jeune Tunisien qui mène une vie précaire en vendant de l’essence de contrebande et voit sa vie bouleversée par la mort soudaine de son père.

Dans la section Cannes première, parmi sept films retenus, le cinéaste franco-algérien Rachid Bouchareb était de retour à Cannes avec Nos frangins, autour de Malik Oussekine, une histoire de violence policière ayant entrainé la mort du jeune homme de 22 ans, durant le long mouvement de contestation étudiante de l’hiver 1986 à Paris.

Parmi les autres films hors compétition figuraient notamment Elvis, le biopic de Baz Luhrmann (Paramount), avec Austin Butler, Olivia DeJonge et Tom Hanks dans les rôles d’Elvis, de Priscilla Presley et du "colonel" Tom Parker qui fut son impresario, et Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski (Warner Bros), avec Tom Cruise, la suite du fameux Top Gun de Tony Scott sorti en 1986. Ce dernier a été projeté en présence de Tom Cruise à la faveur d’un hommage à l’acteur.

Avec L’Envol de Pietro Marcello (France/Italie) en ouverture, la Quinzaine des réalisateurs présentait 22 longs métrages et parmi eux, Le Barrage (Al-Sadd) d’Ali Cherri (Liban), Ashkal de Youssef Chebbi (Tunisie), Les Harkis de Philippe Faucon (France) et Taht Alshajra (Sous les figues) d’Erige Sehiri (Tunisie).

Avec la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania (Le Challat de Tunis, La Belle et la Meute, L’Homme qui a vendu sa peau) comme présidente de jury, la Semaine de la critique a sélectionné 7 longs et 11 courts métrages et parmi eux Tasavor d’Ali Behrad (Iran).

L’actrice espagnole Rossy de Palma, l’une des comédiennes fétiches de Pedro Almodovar, présideait le jury de la Caméra d’or qui récompense un premier long métrage, la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland celui de l’Œil d’or, un prix du documentaire créé en 2015, le cinéaste égyptien Yousry Nasrallah celui des Courts métrages qui décernait les 3 prix du concours des films d’école de La Cinef et la Palme d’or du court métrage.

Outre La Maman et la putain de Jean Eustache (Fr, 1972), en avant-première mondiale de sa ressortie le 8 juin, Pratidwandi (L’Adversaire / The Adversary) de Satyajit Ray (Inde, 1970) et Singin’ in the Rain (Chantons sous la pluie) de Gene Kelly et Stanley Donen (Etats-Unis, 1952) pour ses 70 ans, Cannes Classics, qui se propose chaque année de revisiter l’histoire du cinéma, proposait des versions restaurées de Sciuscià de Vittorio de Sica (Ita, 1946), Deus e o Diabo na Terra do Sol (Le Dieu noir et le diable blond) de Glauber Rocha (Brésil, 1964) et Sedmikrásky (Les Petites Marguerites / Daisies) de Vera Chytilová (République tchèque, 1966) et des documentaires comme Jane Campion, la femme cinéma de Julie Bertuccelli (Fr, 2021) et Hommage d’une fille à son père de Fatou Cissé (Mali, 2022), un portrait du cinéaste Souleymane Cissé, par sa fille.

L’acteur américain Forest Whitaker était l’invité de la cérémonie d’ouverture du Festival. Il a reçu une Palme d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Lauréat du prix d’interprétation masculine de Cannes 1988, pour son interprétation du jazzman Charlie Parker dans Bird de Clint Eastwood (1988), il a également obtenu l’Oscar du meilleur acteur en 2007 pour son interprétation d’Idi Amin Dada dans Le Dernier Roi d’Écosse de Kevin Macdonald (2006).

L’affiche de la 75ème édition rendait hommage à The Truman Show (1998), film écrit par Peter Weir et Andrew Niccol et réalisé par Peter Weir. Elle donne à voir l’acteur Jim Carrey dans cette fameuse scène où il monte un escalier et découvre une porte dans un ciel en trompe-l’œil. (Crédit Photo : l’Affiche officielle 2022 © Paramount Pictures Corporation – Jim Carrey, The Truman Show de Peter Weir / Graphisme © Hartland Villa)

Le 76e Festival de Cannes se tiendra du 16 au 27 mai 2023



 17 - 28 mai 2022, 75e Festival international du film de Cannes



Le Palmarès

 Palme d’or : Triangle of Sadness (Sans filtre) de Ruben Östlund (Suède)
 Grand Prix ex aequo : Close de Lukas Dhont (Belgique) et Des étoiles à midi de Claire Denis (France)
 Prix d’interprétation féminine : Zar Amir Ebrahimi dans Les Nuits de Mashhad [Holy Spider] (Iran)
 Prix d’interprétation masculine : Song Kang-ho dans Beurokeo ([Les Bonnes Etoiles] (Corée du Sud)
 Prix du jury, ex aequo : Les Huit Montagnes de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen (Belgique) et EO de Jerzy Skolimowski (Pologne)
 Prix de la mise en scène : Heeojil gyeolsim (Decision to Leave) de Park Chan-wook (Corée du Sud)
 Prix du scénario : Boy from Heaven (Walad min al janna) de Tarik Saleh (Suède)
 Palme d’or du court-métrage : Hai bian sheng qi yi zuo xuan ya (The Water Murmurs) de Jianying Chen (Chine)
 Prix Un certain regard : Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret (France)
 Caméra d’or : War Pony de Riley Keough et Gina Gammell (États-Unis)
 L’Œil d’or - Prix du documentaire : All That Breathes (Tout ce que nous respirons) de Shaunak Sen (Inde)
 Quinzaine des réalisateurs - Prix SACD : La Montagne de Thomas Salvador (France)
 Semaine de la critique - Grand prix : La Jauría (La Meute) de Andrés Ramírez Pulido (Colombie)



Sélection officielle

Compétition (21)

 Holy Spider (Les Nuits de Mashhad) d’Ali Abbasi (Iran)
 Les Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi (France)
 Crimes of the Future (Les Crimes du futur) de David Cronenberg (Canada)
 Tori et Lokita de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique)
 Des étoiles à midi (Stars at Noon) de Claire Denis (France)
 Frère et sœur d’Arnaud Desplechin (France)
 Close de Lukas Dhont (Belgique)
 Armageddon Times de James Gray (Etats-Unis)
 Beurokeo (Broker) de Hirokazu Kore-eda (Japon)
 Nostalgia de Mario Martone (Italie)
 R.M.N. de Cristian Mungiu (Roumanie)
 Triangle of Sadness (Le Triangle de la tristesse) de Ruben Östlund (Suède)
  Heeojil gyeolsim (Decision to Leave) de Park Chan-wook (Corée du Sud)
 Showing Up de Kelly Reichardt (Etats-Unis)
 Leila’s Brothers de Saeed Roustayi (Iran)
 Boy from Heaven de Tarik Saleh (Egypte)
 Jena Tchaïkovskogo (La Femme de Tchaïkovski) de Kirill Serebrennikov (Russie)
 Hi-Han (Eo) de Jerzy Skolimowski (Pologne)
 Le otto montagne de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen (Belgique)
 Un petit frère de Léonor Serraille (France)
 Pacifiction – Tourment sur les îles d’Albert Serra (France)

Hors compétition (07)

 Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski (Etats-Unis)
 Elvis de Baz Luhrmann (Australie)
 Novembre de Cédric Jimenez (France)
 Three Thousand Years of Longing de George Miller (Etats-Unis)
 Mascarade de Nicolas Bedos (France)
 L’Innocent Louis Garrel (France)
 Salam de Diam’s, Houda Benyamina et Anne Cissé [Documentaire]

Séances spéciales (10)

 Tout ce que nous respirons de Shaunak Sen (Inde)
 The Natural History of Destruction de Sergei Loznitsa (Ukraine)
 Jerry Lee Lewis : Trouble in Mind d’Ethan Coen (Etats-Unis)
 Mi pais imaginario de Patricio Guzmán [Documentaire] (Chili)
 The Vagabonds de Doroteya Droumeva [1er film] (Allemagne)
 Riposte féministe de Marie Perennès et Simon Depardon [Documentaire - 1er film] (France)
 Restos do vento de Tiago Guedes (Portugal)
 Le Petit Nicolas. Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? d’Amandine Fredon et Benjamin Massoubre [Animation - 1er film] (France)
 Marcel ! de Jasmine Trinca (Italie)

Séances de minuit (04)

 Hunt de Lee Jung-Jae (Corée)
 Moonage Day Dream de Brett Morgen (Etats-Unis)
 Fumer fait tousser de Quentin Dupieux (France)
 Rebel de Adil El Arbi et Bilall Fallah (Maroc)

Cannes première (08)

 Nos frangins de Rachid Bouchareb->1987] (France)
 Esterno notte (Nightfall) de Marco Bellochio (Italie)
 Dodo de Panos H. Koutras (Grèce)
 Irma Vep d’Olivier Assayas [série] (France)
 Don Juan de Serge Bozon (France)
 La Nuit du 12 de Dominik Moll (France)
 Chronique d’une liaison passagère d’Emmanuel Mouret (France)
 As bestas de Rodrigo Sorogoyen (Espagne)

Un certain regard (19)

 Les Pires de Lise Akoka et Romane Guéret (France)
 Kurak Günler (Burning Days) d’Emin Alper (Turquie)
 Metronom d’Alexandru Belc (Roumanie)
 Retour à Séoul (All the People I’ll Never Be) de Davy Chou (France/Cambodge)
 Sick of Myself de Kristoffer Borgli (Norvège)
 Domingo y la niebla (Domingo et la brume) d’Ariel Escalante Meza (Costa Rica)
 Plan 75 de Hayakawa Chie (Japon)
 Beast de Riley Keough et Gina Gammell (Etats-Unis)
 Corsage de Marie Kreutzer (Autriche)
 Bachennya metelyka (Butterfly vision) de Maksim Nakonechnkyi (Ukraine)
 Vanskabte Land / Volaða Land (Godland) de Hlynur Pálmason (Danemark)
 Rodéo de Lola Quivoron (France)
 Joyland de Saim Sadiq (Pakistan)
 The Stranger de Thomas M. Wright (Australie)
 The Silent Twins d’Agnieszka Smoczynska (Pologne)
 Plus que jamais d’Emily Atef (France)
 Mediterranean Fever de Maha Haj (Palestine)
 Le Bleu du caftan de Maryam Touzani (Maroc)
 Harka de Lotfy Nathan [1er film] (Tunisie)

Film d’ouverture (hors compétition)

 Z (comme Z) de Michel Hazanavicius (France)

Cannes Classics

* En avant-première mondiale de sa ressortie le 8 juin
 La Maman et la putain (The Mother and the Whore) de Jean Eustache (Fr, 1972)
* L’Inde à l’honneur
 Pratidwandi (L’Adversaire / The Adversary) de Satyajit Ray (Inde, 1970)
* Les 70 ans de Singin’ in the Rain
 Singin’ in the Rain (Chantons sous la pluie) de Gene Kelly et Stanley Donen (États-Unis, 1952)

Restaurations en avant-première

 Sciuscià de Vittorio de Sica (Ita, 1946)
 Thampu (The Circus Tent) d’Aravindan Govindan (Inde, 1978)
 Le Procès (The Trial) d’Orson Welles (Fr/All/Ita 1962)
 Si j’étais un espion (If I Were a Spy…) de Bertrand Blier (Fr, 1967)
 Poil de Carotte de Julien Duvivier (Fr, 1932)
 The Last Waltz (La Dernière Valse) de Martin Scorsese (États-Unis, 1978)
 Itim (Les Rites de mai) de Mike De Leon (Philippines, 1976)
 Deus e o Diabo na Terra do Sol (Le Dieu noir et le Diable blond) de Glauber Rocha
(Brésil, 1964)
 Sedmikrásky (Les Petites Marguerites / Daisies) de Vera Chytilová (Rép. tchèque, 1966)
 Viva la muerte de Fernando Arrabal (Fr/Tunisie, 1971)

Documentaires

 The Last Movie Stars [Joanne Woodward & Paul Newman] d’Ethan Hawke, épisodes 3 et 4 (107 min, États-Unis)
 Romy femme libre (Romy, A Free Woman) de Lucie Cariès et Clémentine Déroudille, réalisé par Lucie Cariès (91 min, France)
 Jane Campion, la femme cinéma (Jane Campion, Cinema Woman) de Julie Bertuccelli
(98 min., France)
 Gérard Philipe, le dernier hiver du Cid de Patrick Jeudy (66 min., France)
 Patrick Dewaere, mon héros (Patrick Dewaere, My Hero) d’Alexandre Moix
(90 min., France)
 Hommage d’une fille à son père de Fatou Cissé (71 min., Mali)
Portrait du cinéaste malien Souleymane Cissé, par sa fille.
 L’Ombre de Goya par Jean-Claude Carrière de José Luis Lopez-Linares
(90 min., Fr/Esp/Portugal)
 Tres en la deriva del acto creativo (Three in the Drift of the Creative Act) de Fernando Solanas (96 min, Argentine)
 Official Film of the Olympic Games Tokyo 2020 Side A (Le film officiel des Jeux Olympiques) de Naomi Kawase (119 min., Japon)
 Visions of Eight de Miloš Forman, Youri Ozerov, Claude Lelouch, Mai Zetterling, Michael Pfleghar, Kon Ichikawa, Arthur Penn et John Schlesinger (109 min., All/États-Unis, 1973)

 


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