Fils d’un éminent psychiatre de Constantine décédé en 2002, Malek Bensmaïl désirait depuis longtemps consacrer un film à "la souffrance mentale en Algérie". En s’attachant à suivre, au quotidien, médecins et malades dans le service de psychiatrie de l’hôpital Djebel Ouahch, Aliénations s’efforce "de cerner le malaise social dominant en Algérie, de percevoir et de mettre en évidence les courants souterrains qui travaillent la société et alimentent sa crise".
Sélectionné en compétition lors de la 7ème Biennale de l’Institut du monde arabe à Paris, Aliénations a été récompensé du Grand Prix du long-métrage documentaire. Sorti en salles en France, le film a depuis reçu le Prix Ulysse du Festival de Montpellier 2004 et le Prix spécial du jury documentaire du 19e Fespaco à Ouagadougou. Thérapies algériennes est une version de 52 minutes destinée à la télévision.
Parmi les intervenants invités en 2006 par le Shadow Festival d’Amsterdam, un rendez-vous dédié au documentaire d’auteur, figurait Malek Bensmaïl. Une conférence du documentariste sur son travail (28 novembre), avec des extraits de Le Grand jeu, Algérie(s), Territoire(s) , Décibled, Boudiaf, un espoir assassiné, Des vacances malgré tout), suivie d’une projection - débat autour d’Aliénations.
Aucune
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