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La 20ème édition du Fespaco présentait 20 long métrages en compétition dont 3 du Burkina Faso, 3 de Guinée, 2 d’Afrique du Sud et 2 du Tchad. Parmi eux, Daratt (Saison sèche) de Mahamat Saleh Haroun (90 min., Tchad, prix du Jury à Venise 2006 et Tanit d’argent à Carthage), Making of de Nouri Bouzid (120 min., Tun, Tanit d’or à Carthage), La Vague blanche de Mohamed Ali El Majboud (110 min., Mar) et Barakat de Djamila Sahraoui, concouraient pour l’Etalon de Yennenga. Au volet court - métrages, 16 films étaient en compétition dont 4 tunisiens, 3 marocains, 3 burkinabés et La Pelote de laine de Fatma-Zohra Zamoum (14 min., Fr/Alg).
Côté compétition documentaires, l’édition 2007 a vu sélectionner Requiem pour la revolution (Cuba, l’odyssée africaine) de Jihan El-Tahri (118 min., Egy), Sur les traces du Bembeya Jazz d’Abdoulaye Diallo (80 min., Burkina Faso), Réfugiés, mais humains de Simon-Pierre Yaméogo et Pierre Rouamba (32 min., Burkina Faso) et Lamine la fuite de Samia Chala.
Un Panorama des cinémas d’Afrique donnait l’occasion de voir ou revoir Bamako de Abderrahmane Sissako (118 min., Maur), Mafesh Gher Kada (None but That) de Khaled El Haghar (105 min., Egy), Parfum de mer de Abdelhai Laraki (106 min., Mar), Beur blanc rouge de Mahmoud Zemmouri et Si Mohand Ou M’hand, l’insoumis de Rachid Benallal et Lyazid Khodja (Alg). Le Fespaco 2007, ce fut en outre une "compétition de films de la diaspora", une "rétrospective sur le cinéma malien", un "focus sur le cinéma marocain", un "marché du cinéma et de la télévision africaine", des "rencontres professionnelles", un colloque sur le thème de "Cinéma africain et diversité culturelle" et un panel consacré à "Cinéma d’auteur et cinéma populaire en Afrique" pour s’interroger sur le public du cinéma africain.
– 24 février - 3 mars 2007, Fespaco 2007, 20è Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou |