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  Fespaco 2015

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L’Étalon d’or de Yennenga 2015 est allé à Fièvres de Hicham Ayouch (Maroc), celui d’argent à Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj (Algérie) et l’Étalon de bronze à L’Œil du cyclone de Sékou Traoré (Burkina Faso). Le premier prix de la section documentaire est revenu à Miners Shot Down de Desai Rehad (Afrique du Sud), pendant que le Poulain d’or du court métrage a récompensé De l’eau et du sang d’Abdelilah Eljaouhary (Maroc). Tout le monde aura remarqué l’absence du palmarès de Timbuktu d’Abderrahmane Sissako.

Revenu bredouille de Cannes l’an dernier et de la récente cérémonie des Oscars à Hollywood, mais consacré aux Césars à Paris avec pas moins de sept trophées, Timbuktu, film franco-mauritanien d’Abderrahmane Sissako, vient de passer le cap des 800 000 entrées en France. Mais alors qu’il était en compétition au Fespaco, la grande biennale africaine du cinéma de Ouagadougou (Burkina Faso), il a été question de sa déprogrammation pour "raisons sécuritaires" sans que l’annonce officielle de retrait ne soit jamais confirmée. Et puis voilà qu’après deux jours d’atermoiements, décision a été prise de laisser le film concourir pour le grand prix. Ce 27 février, par la voix de Jean-Claude Dioma, ministre de la culture burkinabè, le gouvernement a décidé de maintenir la projection de Timbuktu, tout en annonçant "des mesures sécuritaires renforcées".
Jusqu’au bout, Abderrahmane Sissako a estimé que "ce serait dommage d’annuler" la projection de son film, prévue le 5 mars, avant d’ajouter, "si une projection du film avait un sens, c’était bien celle de Ouagadougou".

Le 24e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, qui s’est ouvert le 28 février avec de surcroît des dispositions sanitaires particulières pour faire face à l’épidémie d’Ebola, doit accueillir quelque 12 000 festivaliers, dont 5 000 étrangers. Les cérémonies d’ouverture et de clôture n’auront ainsi pas lieu au stade du 4-aout mais au Palais des sports de Ouaga 2000 avec ses 5000 places.
Rappelons que depuis le 31 octobre 2014 et les émeutes qui ont chassé l’ex-président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d’un coup d’État, le Burkina Faso est dirigé par le diplomate Michel Kafando qui a été nommé président de transition.

Parmi 680 films soumis aux sélectionneurs et 133 retenus, 86 seront en compétition officielle, dont 20 longs métrages, 22 courts métrages, 20 documentaires, 9 séries TV et 15 films d’écoles. Le jury longs métrages sera présidé par le Ghanéen Ansah Kwaw (Etalon d’or au Fespaco 1989 pour Heritage Africa), celui des courts métrages par le Français Firmine Richard et celui des documentaire et films d’écoles par les Sénégalais Willam M’Baye et Laurence Attali.

Sur 20 long métrages en course pour l’Etalon de Yennenga et outre Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (Mauritanie), nous noterons la sélection de Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj (Algérie), C’est eux les chiens de Hicham Lasri et Fièvres de Hicham Ayouch (Maroc), Printemps tunisien de Raja Amari (Tunisie), Rapt à Bamako de Cheick Oumar Sissoko (Mali), Des étoiles de Dyana Gaye (Sénégal), Mōrbayassa (Le Serment de Koumba) de Cheick Fantamady Camara (Guinée – Conakry) et Run de Philippe Lacôte (Côte-d’Ivoire).

Côté documentaires, citons 10949 Femmes de Nassima Guessoum (Algérie) et Egypt’s Modern Pharaons (Les Pharaons de l’Égypte moderne) de Jihan El Tahri (Egypte).

Cette 24ème édition du Fespaco, dont le budget devrait culminer à 1 milliard de F CFA, se tient sur le thème de "Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique". Parmi les nouveautés annoncées, comme le passage au numérique des projections, notons que la dotation de l’Étalon d’or de Yennenga passe de 10 à 20 millions de F CFA et que les "films de la diaspora", qui faisaient jusque-là l’objet d’une section à part, seront dorénavant admis à la compétition longs métrages.



 28 février - 7 mars 2015, 24e Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou


20 longs métrages de fiction


 Abl al rabi (Avant le printemps) d’Ahmed Atef (Egypte)
 C’est eux les chiens de Hicham Lasri (Maroc)
 Cellule 512 de Missa Hebie (Burkina Faso)
 Des étoiles de Dyana Gaye (Sénégal)
 Entre le marteau et l’enclume d’Amog Lemra (Congo Brazzaville)
 Esclave et courtisane Christian Lara (Guadeloupe)
 Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj (Algérie)
 Fièvres de Hicham Ayouch (Maroc)
 Four Corners de Gabriel Ian (Afrique du Sud)
 Haïti Bride de Ramesar Yao (Trinidad et Tobago)
 J’ai 50 ans de Djamel Azizi (Algérie)
 L’Œil du cyclone de Sékou Traoré (Burkina Faso)
 Mōrbayassa (Le Serment de Koumba) de Cheick Fantamady Camara (Guinée – Conakry)
 O espinho da rosa (The Thorn of Rose) d’Henriques Filipe (Guinée-Bissau)
 Price of Love (Prix de l’amour) de Hailay Hermon (Éthiopie)
 Printemps tunisien de Raja Amari (Tunisie)
 Rapt à Bamako de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
 Render to Caesar d’Ovbiagele Desmond (Nigeria)
 Run de Philippe Lacôte (Côte-d’Ivoire)
 Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (Mauritanie)


20 documentaires


 10949 Femmes de Nassima Guessoum (Algérie)
 Ady Gasy (The Malagasy Way) by Nantenaina Lova (Madagascar)
 Asni : Courage, passion et glamour en Ethiopie de Samuel Rachel (Ethiopie)
 Beats of The Antonov by Kuka Hajooj (Soudan)
 Devoir de mémoire de Mamadou Cissé Mali)
 Egypt’s Modern Pharaons (Les Pharaons de l’Égypte moderne) by Jihan El Tahri (Egypte)
 Esklavaj reparasyon (Réparation de l’esclavage) de Jean-Luc Sylvain Michel Miheaye (Togo/ France)
 Intore, entre la danse et l’art de la guerre d’Aristide Muco / Aristide Katihabwa (Burundi)
 Koukan Kourcia, les médiatrices de Sani Elhadji Magori (Niger)
 La Sirène de Faso Fani de Michel K. Zongo (Burkina Faso)
 La Souffrance est une école de sagesse d’Ariane Astrid Atodji (Cameroun)
 Le Chant des tortues de Jawad Rhalib (Maroc)
 Mantuila, un fou de la guitare de Michée Sunzu Tshimanga (RD Congo)
 Miners Shot Down by Desai Rehad (Afrique du Sud)
 Momsarew (Le Pari de l’independance) d’Alassane Diagne (Sénégal)
 Paths to Freedom by Richard Pakleppa (Namibie)
 Sur les chemins de la rumba de David-Pierre Fila(Congo Brazzaville)
 Sur un air de révolte de Franck Salin (Guadeloupe)
 Tango Negro ‘’Les racines africaines du tango’’ de Dom Pedro (Angola)
 Victorieux ou morts mais jamais prisonniers de Mario L. Delatour (Haïti)

 


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