En décembre 2005, aux "Transmusicales de Rennes", Amazigh Kateb était à l’affiche du spectacle "Desert rebel" autour du chanteur et guitariste targui Abdallah Ag Oumbadougou. Longtemps interdit d’écoute au Niger, ce dernier est aujourd’hui l’une des figures populaires de la rébellion des Touareg. Outre Amazigh, Timo et Amar de Gnawa Diffusion, "Desert rebel" réunit Guizmo du groupe Tryo, Daniel Jamet, ancien guitariste de la Mano Negra, auxquels se sont joint notamment, lors de l’enregistrement d’un CD et d’un DVD à paraître, Imhotep, compositeur et producteur du groupe IAM et Sally Nyolo. Le spectacle qui mêle blues, rythmes gnawa, rock et chanson française, vise à soutenir financièrement l’éducation musicale au Niger.
Gnawa Diffusion est aujourd’hui composé de huit musiciens français, algériens, marocain et tunisien, réunis par un même engouement pour le reggae, le raggamuffin et la musique gnawa, "une musique contestataire", "une musique qui éveille les consciences". Dix ans après Le Blues des 1001 nuits, la gouaille d’Amazigh Kateb et son Souk system continuent d’électriser les salles de concerts. Avec guitare, basse, batterie, clavier, karkabou et banjo, la formation basée à Grenoble évoque des questions qui fâchent comme "l’Algérie, la Kabylie, le capitalisme, la Palestine, l’Irak, la suprématie américaine...". (El Watan, 4 décembre 2003)
Poursuivant sa quête de l’héritage des populations noires du Maghreb, Amazigh Kateb s’est en outre attelé en 2003 à Nakhla (le Palmier), une création musicale autour d’un répertoire berbère de Timimoun, dans le Sahara, "un mélange de couleurs du Nord et du Sud, beaucoup de féminité avec la participation d’hommes et de femmes."
Aucune
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