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  Maghreb des films 2016

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Jusqu’au 16 décembre, le Maghreb des Films 2016 proposait 46 films dans 6 lieux parisiens. Cette année, l’accent était mis sur les femmes et les films de femmes au Maghreb ainsi que sur les questions de l’exil et des migrations. On pouvait notamment y voir La Révolution des femmes, un siècle de féminisme arabe de Feriel Ben Mahmoud (54’, Tun, 2014), Kindil el-bahr de Damien Ounouri (40’, Alg, 2016) ou Raja de Jacques Doillon (112’, Fr, 2003).
Alors qu’au moins 3 800 personnes ont péri ou ont disparu en mer Méditerranée depuis le début de l’année 2016, soit le bilan le plus élevé jamais enregistré, le Maghreb des films donnait en particulier à voir Brûle la mer de Nathalie Nambot et Maki Berchache (75’, Fr/Tun, 2015), Derrière la vague de Fethi Saïdi (100’, Tun, 2016) et The Last of Us ("Le Dernier d’entre nous") d’Ala Eddine Slim (94’, Tun, 2016).

Outre un "Hommage à la Cinémathèque d’Alger" (19 nov. à 20 h), avec la projection de Khadra et les autres, Une vie à la cinémathèque de Sihem Merad (30’, Alg, 2015) et de Tahia ya Didou ! de Mohamed Zinet (1971), on a également eu droit à un focus sur les "Capitales du Maghreb" avec Casa One Day de Hicham Lasri (33’, Mar, 2016) sur Casablanca, Foyer d’Ismaïl Bahri (32’, Fr/Tun, 2016) sur Tunis et Le Jardin d’essai de Dania Reymond (42’, Fr/Alg, 2015) sur Alger. On pouvait enfin y voir une programmation autour du "cinéma en quête de son indépendance - Maroc/Tunisie 1956-2016".

 16 novembre - 16 décembre 2016, Paris / Maghreb des films

 


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