Comme beaucoup de jeune des bidonvilles de Mostaganem dans l’Ouest algérien, Omar est accro aux psychotropes surnommés "Madame Courage", des comprimés d’Artane très prisés pour leur effet euphorisant et psychostimulant, qui donne un sentiment de toute-puissance. Un matin dans le centre-ville, alors que Selma se promène avec ses copines, Omar s’apprête à la dépouiller de son collier en or, lorsqu’il croise son regard.
Pour ce 14e long métrage, Merzak Allouache est retourné à Mostaganem où il a tourné Harragas. Mostaganem, une grande ville côtière près d’Oran, entre horizon marin et cités-dortoirs où le cinéaste entend poursuivre son observation de la société algérienne entre chronique sociale et ode à la jeunesse condamnée à s’inventer un avenir par tous les moyens. Avec Madame Courage, Merzak Allouache revient pour la troisième fois à Venise, à la suite de Harragas en 2009 et Les Terrasses en 2013.
En compétition à la première édition du Festival d’Annaba du cinéma méditerranéen, Madame Courage y a obtenu le Prix du jury.
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