Mille hourras pour une gueuse met en scène Arfia, une ancienne maquisarde saisie entre un passé glorieux et un présent désenchanté. C’est au Festival d’Avignon 1977, que cette unique pièce de Dib publiée est portée à la scène par Raphaël Rodriguez et la troupe du Théâtre Ouvert.
Traduite en arabe par M’Hamed Benguettaf, Mille hourras pour une gueuse est ensuite créée à Alger par la compagnie Masrah el Qalaa (Théâtre de la Citadelle), dans une mise en scène de Ziani Cherif Ayad, avant sa présentation au Festival des francophonies de Limoges en 1993.
Considéré comme l’un des fondateurs de la littérature algérienne de langue française, Mohammed Dib a publié des romans, des nouvelles, de la poésie et des contes. Évoquant ses projets dans une interview de 1971, l’auteur déclarait avoir également écrit des pièces originales, non publiées, "des farces tragiques avec un côté clownesque et grinçant, un peu dans le genre des premières pièces de Brecht, un mélange de poésie chantée, récitée, mimée, avec participation du public".
1er - 5 septembre 2020, Colloque du centenaire de Mohammed Dib : "le Théâtre des genres dans l’œuvre de Mohammed Dib", Château de Cerisy-la Salle
17 - 19 octobre, Colloque international "Atlals", Tlemcen
– 8, 9 et 10 mars 2011, Tlemcen, capitale de la culture islamique
– Alf tahiya li Arfiya (Mille hourras pour une gueuse) de Mohammed Dib (théâtre)
Par le Théâtre régional de Mascara
Adaptation de M’hamed Benguettaf
Mise en scène de Missoum Laaroussi
> Le Vœu de la septième lune de Mohammed Dib
(Alger, El Kalima, 2019)
> Mille hourras pour une gueuse de Mohammed Dib
(Paris, Le Seuil, 1980)
> Mohammed Dib. Écrits sur le théâtre de Cherif Ladraâ
(Alger, Makamat, 2011)