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  74e Mostra de Venise

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Le jury présidé par l’actrice américaine Annette Bening a décerné le Lion d’or à The Shape of Water du cinéaste mexicain Guillermo del Toro (USA). Nous ne manquerons pas de relever l’absence au palmarès de Mektoub, my love : canto uno d’Abdellatif Kechiche, pourtant encensé par une partie de la critique.
Le Grand Prix a été attribué à Foxtrot de Samuel Maoz (Isr/All, Ger/Fr/Suisse) et celui de la mise en scène est allé à Xavier Legrand pour son premier long métrage Jusqu’à la garde (Fr). Les Prix d’interprétation ont récompensé Charlotte Rampling pour Hannah d’Andrea Pallaoro (Ita/Bel/Fr) et Kamel El Basha pour L’Insulte de Ziad Doueiri (Liban/Fr). Le Prix du Jury, enfin, à distingué Sweet Country de Warwick Thornton (Australie). Ici, le palmarès complet.

Jusqu’au 9 septembre, la 74e Mostra de Venise présentait 21 films en compétition pour le Lion d’or, tous projetés en avant-première mondiale. 15 des réalisateurs sélectionnés concouraient pour la première fois à Venise. Cette année, alors qu’une seule femme réalisatrice était en compétition, la Chinoise Vivian Qu avec Angels Wear White, le jury de la Mostra était présidé par une femme : l’actrice américaine Annette Bening, qui a remporté deux Golden Globes de la meilleure actrice, en 2005 pour Adorable Julia et en 2011 pour Tout va bien !. Elle a été nommée à quatre reprises pour un Oscar, dont celui de la meilleure actrice, en 2000, pour American Beauty, de Sam Mendes.

Les Américains étaient les plus nombreux avec cinq films en compétition. George Clooney revenait avec Suburbicon, écrit avec les frères Coen, Alexander Payne avec Downsizing, projeté en ouverture, Darren Aronofsky avec Mother, un thriller, Paul Schrader avec First Reformed et enfin le documentariste Frederick Wiseman qui présentait Ex Libris, une immersion de trois heures dans la bibliothèque de New York.

L’Italie était présente avec quatre films, The Leisure seeker de Paolo Virzi, Ammore e Malavita des frères Manetti, Una Famiglia de Sebastiano Riso et Hannah d’Andrea Pallaoro.

Les Français étaient au nombre de trois, Robert Guédiguian avec La Villa, Xavier Legrand avec Jusqu’à la garde et Abdellatif Kechiche avec, le très attendu, Mektoub, My Love : canto uno, absent de Cannes en mai dernier et premier volet de ce qui devrait être une trilogie. Le film est adapté du roman de Francois Bégaudeau, La blessure, la vraie.

La Grande-Bretagne avait deux représentants : Andrew Haigh avec Lean on Pete et Martin McDonagh avec Three Bilboards outside ebbing, Missouri.

Il fallait également compter avec le Mexicain Guillermo Del Toro (The Shape of Water), le Japonais Koreeda Hirokazu ( The Third Murder), le Libanais Ziad Doueiri (L’Insulte) et l’Israélien Samuel Maoz (Foxtrot), déjà Lion d’or 2009 pour Lebanon ou la guerre vue de l’intérieur d’un char d’assaut.
Très attendus également Human Flow du célèbre plasticien et dissident chinois Ai Weiwei, film consacré aux phénomènes migratoires dans le monde autour desquels il a réalisé plusieurs performances et Angels Wear White de sa compatriote Vivian Qu.
Il y avait enfin l’Australien Warwick Thornton avec Sweet Country, un western.

Présents à Venise, Jane Fonda et Robert Redford se sont vus décerner, chacun, un Lion d’or pour récompenser leurs talents et leurs (longues) carrières.

Âgé de 76 ans, le réalisateur britannique Stephen Frears a reçu un prix spécial, juste avant la présentation en première mondiale de Confident royal. Le film raconte l’histoire vraie de l’amitié improbable entre la reine et un secrétaire indien à la fin du XIXe siècle. En récompensant Stephen Frears, Alberto Barbera, directeur du festival, a déclaré vouloir rendre hommage au travail "prolifique et imprévisible, éclectique et provocateur" d’un cinéaste qui est, "avec Ken Loach et Mike Leigh […], l’une des figures les plus vibrantes et représentatives du cinéma britannique contemporain".

A noter aussi la sélection dans la section Orizonti des Bienheureux, le premier long métrage de la jeune Algérienne Sofia Djama, avec Sami Bouajila et Nadia Kaci. Le film est une déambulation dans Alger, entre rêves et espoirs déçus, près de vingt ans après la fin de la guerre civile. Le film a obtenu le prix d’interprétation de la section Orizzonti, qui a récompensé Lyna Khoudri.
Nous relevions également la sélection hors compétition de La Mélodie du Franco-Algérien Rachid Hami. Interprété par Kad Merad et Samir Guesmi, le film s’attache aux efforts d’un violoniste désabusé pour enseigner le violon à une classe de collège parisien, qu’il promet d’emmener jouer à la Philharmonie.

Parmi 21 films restaurés retenus qui composaient la section Venezia Classici, il était possible de voir ou revoir, Ochazuke no aji (Flavor of Green Tea over Rice, 1952) de Yasujirō Ozu, Chikamatsu monogatari (A Story from Chikamatsu, 1954) et Sanshō dayū (L’Intendant Sansho, 1954) de Kenji Mizoguchi, Il deserto rosso de Michelangelo Antonioni (1964), Novecento de Bernardo Bertolucci (1976), Deux ou trois choses que je sais d’elle de Jean-Luc Godard (1967), Cousin, cousine de Jean Rouch (1985-87) et le très beau Les Baliseurs du désert (El-Haimoune, 1984) de Nacer Khemir.



 30 August – 9 September 2017, 74° Mostra di Venezia - 74. Mostra internazionale d’arte cinematografica | 74th Venice International Film Festival | 74e Mostra de Venise

 


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