"La France déclare la guerre à l’Allemagne en 1939. Les colonies françaises sont un important réservoir d’hommes. Aby est mobilisé pour voler au secours de la mère Patrie. Il quittera le Sénégal pour la France. La débâcle de l’armée française conduit Aby dans un camp de prisonniers en Allemagne. Libéré en 1945, il rentre au pays."
En prélude à son 8è long-métrage, dans lequel il revient sur l’histoire oubliée des soldats dits "indigènes" de la Seconde Guerre mondiale, Rachid Bouchareb a tenu à commémorer à sa manière la répression par l’armée française du camp de transit de Thiaroye au Sénégal. Le 1er décembre 1944, après avoir été libérés des camps de prisonniers de la France occupée, 35 tirailleurs sénégalais démobilisés qui réclamaient le payement de leurs arriérés de solde ont été massacrés.
Sur cet épisode de la Seconde Guerre mondiale, auquel Ousmane Sembène a consacré Camp de Thiaroye, un long-métrage tourné en 1987, le cinéaste franco-algérien a choisi d’imaginer un court-métrage d’animation. L’Ami Y’a bon devait s’appeler Banania, du nom de la célèbre marque qui a très tôt eu recours à la figure du tirailleur sénégalais (voir sur le site du musée de la Pub). L’Ami Y’a bon a été sélectionné à la Mostra de Venise 2004. Le film qui est visible en ligne* était en compétition au 20è Festival de Namur
Aucune
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