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  Alep, voyage en soi(e)

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Pour les besoins de ce travail montré à Alger, remontant "la mémoire de l’indigo et des routes de la soie", Rachid Koraïchi est allé chercher l’inspiration dans la vieille cité d’Alep au nord de la Syrie, à la recherche de "traces de bleu sur cette route de l’Inde d’où venait l’indigo". "Car en Alep, note René Guitton, au fil des siècles, cette teinture avait été l’objet de nombreuses études dont certains secrets furent peu à peu révélés : indigo mêlé d’écorce de grenade avec addition d’eau de dattes ou de suc de raisin broyé ou de figues piétinées. Ces macérations étranges conféraient à l’indigo d’Alep une haute réputation dans toute la Méditerranée."
René Guitton fait également observer que "Marseille, dès le XIIIe siècle, fixe un droit de douane sur l’indigo de Baghdad. Il est importé de Syrie ou de Chypre pour repartir vers l’Espagne, les Baléares et l’Afrique du Nord. Voilà l’or bleu reliant les ethnies et les peuples de la mer de Chine aux profondeurs d’Afrique".
A cette occasion, Rachid Koraïchi, qui a relu Les Chants de la recluse de Rabi’a, une mystique de l’islam du sud de l’Irak au VIIIe siècle, a conçu cette exposition comme un hommage, habillant ainsi "le souvenir de la sainte femme en guenilles des soies qu’elle n’a jamais revêtues".



 22 novembre - 16 décembre 2004, "Alep, voyage en soi(e) de Rachid Koraïchi", Galerie Esma, Riadh el-Feth, Alger, Tel. : 213 (0)21 67 13 14

 


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