Avec la Flandre et les Pays-Bas à l’honneur et quelque 1200 éditeurs français et étrangers, l’ouverture du 23e Salon du livre de Paris coincidait avec le déclenchement de la guerre en Irak. Après un recul de 7,9 % en 2002, la dernière édition a accueilli 186 000 visiteurs, soit une fréquentation en baisse de 15 % par rapport à l’année précédente.
Un stand Algérie, à la fois "espace de présentation de l’édition algérienne et librairie", invitait à rencontrer 100 auteurs, 40 éditeurs et des libraires, autour de séances de ventes dédicaces, réhaussées par un forum littéraire "Exilés du même royaume...", des conférences débats et deux récitals de poésie.
A cette occasion, "plus de 400 titres publiés par 53 éditeurs algériens privés et publics auront reçu un soutien de "Djazaïr, une année de l’Algérie en France", avec un préachat variant de 1000 à 1500 exemplaires par titre, destinés aux réseaux de lecture publique algérien et français.
Figurent au nombre de ces titres une centaine de traductions de l’arabe et de tamazight (berbère) vers le français, et une trentaine de coéditions."
Avec un fonds de 400 pièces francophones, les éditions Lansman proposaient, quant à elles, des lectures d’extraits de nouveautés comme Alger la blanche de Kébir Ammi, par l’auteur, de Sisao d’Arezki Mellal par Pierre Barrat et de Quichott, l’homme qui n’y était pour rien de M’Hamed Benguettaf par Jacques Albaret.
– 21 - 26 mars 2003, 23e Salon du livre de Paris, Porte de Versailles